Réservoir d'Idées Citoyennes (Citizen Think Tank)
Du design à la politique, de l'Art à l'architecture, de la philosophie à l'entreprise... Ce blog est un explorateur d'innovation, à la découverte d'idées nouvelles.
25 oct. 2011
La démocratie électronique en question (1) : mise en perspective historique
Mégaphone démocratique de rue
Mégaphone (démocratique) de rue
Street-Democracy - Bilan du premier Workshop et concepts participatifs.
TABLE N°1, Max, 65 ans, sénior connecté et prof à la faculté de médecine de Lille, se retrouve pris aujourd’hui en pleine tempête…
Vers une démocratie plus participative
Causes de la non-participation
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Pourquoi changer de modèle ? Pourquoi une démocratie participative ?
- - Explorer et tester de nouvelles formes de participation citoyenne,
- - Concevoir et expérimenter de nouveaux dispositifs participatifs, à travers de nouveaux outils et de nouvelles pratiques,
- - Faire avancer les idées et l’état de la réflexion autour de la démocratie participative numérique,
- - Promouvoir la bonne conception des dispositifs, plateformes et outils participatifs …notamment grâce au design de services et aux sciences sociales.
factual
Socrata
- - Recevoir des informations spécifiques (chez soi ou dans un espace public),
- - Payer des produits ou services (dans un commerce, sur une borne dans la rue, etc.),
- - Valider un titre de transport.
- - Cumuler des points de fidélité.
- - Recevoir de l'information in situ, sur un aménagement urbain, une concertation locale,
- - Voter dans la ville pour une proposition ou un "micro-référendum" local,
- - Donner un avis plus détaillé (texto, e-mail, tweet) après avoir accédé à une information grâce à cityzi,
- - Cumuler des points "citoyens" (pour récompenser un comportement, dans le cadre de jeux grandeur nature dans la ville, de ballades urbaines...)
- - Et surement plein d'autres usages à inventer !
- validation d’un titre de transport,
- paiement d’un achat,
- accès à une page d’information…
2 mars 2011
21 févr. 2011
18 nov. 2010
Aux armes, citoyens
Voici les armes qu'il faut prendre, à mon avis, pour améliorer la situation :
- Plus de participation du citoyen dans la démocratie au quotidien.
Nous le voyons, la politique est complexe, bien souvent incompréhensible de la part du plus grand nombre et pourtant, nous, citoyens, ne nous satisfaisons plus d'une démocratie uniquement représentative dans laquelle nous serions uniquement censé passer dans les bureaux de votes sporadiquement pour délivrer une confiance que de toute manière nous n'avons plus.
Nous réclamons donc d'autres outils pour pouvoir suivre la politique et s'engager auprès de (plutôt que contre) nos représentants, élus par nos soins et donc choisis par nous. Quels sont ces outils, ces dispositifs dont devrait s'armer notre République Française (ainsi que notre Union Européenne) ?
Le premier chantier concerne la pédagogie, l'explication, la transparence. Nous voulons comprendre les complexités du système, sans pour autant devoir se plonger dans des études approfondies de sciences politiques. Pour comprendre, il faut nous expliquer. Pour nous expliquer, il faut prendre des moyens différents. A l'instantanéité de la télévision ou de la radio, il faut rajouter d'autres moyens d'expliquer un problème complexe. Que ce soit sur internet ou par le biais de publications papier, dotons les décideurs et les "proposants" (de l'opposition, de la société civile, etc...) d'outils pédagogiques qui s'inscrivent dans la durée, dans la visualisation de la complexité et des solutions possibles et/ou choisies ainsi que dans la participation, la délibération et le débat.
Au risque de me répéter ou même de m'y perdre, il me semble tout de même important de détailler :
- Dans la "durée" signifie "hors de l'arène médiatique", "dans les coulisses mais pas sur la scène du théâtre politique". Autrement dit, documentons et préparons ce qu'il se passera sous le feu des projecteurs en constituant des dossiers ouverts, participatifs et en perpétuelle mise à jour sur toutes les problématiques politiques sans distinction d'actualité.
Dans la "durée" veut aussi dire que ces dossiers prennent le temps de se construire, avec l'intervention des acteurs intéressés, politiques, engagés ou simples citoyens. Il serait d'ailleurs bon d'avoir des animateurs de ces débats et de ces co-constructions continus, afin d'ordonner les discussions et les propositions, dans un perpétuel souci de lisibilité par le plus grand nombre. Nous gagnerons ainsi en sérénité lorsqu'il s'agira de parler du sujet dans les médias. Plus d'effet d'annonce possible. Le citoyen sera déjà au courant des voies possibles, de la complexité de la question et aura déjà pu donner son avis sur le sujet. Le politique, quant à lui, n'aura pas de surprises non-plus car il aura participé depuis le début (avant même son arrivée au pouvoir) à une co-construction lente et progressive du dossier.
- Dans la "visualisation" indique que ces dossiers politiques peuvent et doivent être montrés, être représentés visuellement, à l'aide d'une documentation la plus hétéroclite possible : Schémas des acteurs concernés, Articles de fond qui décryptent la complexité, Vidéos des propositions politiques, Photographies témoignant de la réalité du terrain, Analyse par des experts (enregistrements audio, vidéo, texte...), Schématisation des propositions et des avis, Explication point par point des fondamentaux nécessaires à la compréhension des systèmes de fonctionnement, Représentation graphique du contexte, Etudes chiffrées, Analyses statistiques illustrées de graphiques, etc...
Pourquoi tant d'images ? Parce-que le visuel, lorsqu'il est bien utilisé, rend beaucoup plus accessible une information, il est plus facile, plus simple, parfois presque ludique de se plonger dans un schéma plutôt que dans une analyse de texte. De la même manière, il est plus simple de réagir par le biais de commentaires localisés (je pose une question sur tel point du schéma - et je peux pointer la question directement sur le schéma).
- Enfin, dans "participation, délibération et débat", je souligne le fait qu'il est primordial de multiplier les possibilités pour le citoyen de poser des questions, de participer, de donner des idées et surtout, d'être écouté et entendu. Cela implique tout un système de prise en compte des avis citoyens, qu'il s'agisse de participation de masse, de débat public ou de délibérations en petits groupes de travail, notamment à travers des solutions de réponse et de traçabilité des avis citoyens. Il s'agit de mettre en place des dispositifs pour rendre compte de la prise en considération de la participation des citoyens. En quoi leur avis a-t-il inspiré, changé, modelé ou motivé la prise de décision du responsable politique ?
Il est primordial de donner à voir le processus de décision, depuis la co-construction des dossiers politiques jusqu'à la prise de décision et la mise en place d'un dispositif (loi, réforme, projet politique, etc...). Ce n'est qu'à cette condition que la participation sera importante (quantitativement parlant), constructive, représentative, tournée vers la recherche de solutions concrètes et proches des citoyens, tournée vers le consensus, acceptée par des citoyens qui se la seront appropriée au fil des discussions et des choix réalisés.
[...] A suivre
1 nov. 2010
Instaurer une démocratie participative à l'échelle nationale
31 oct. 2010
Et pourquoi-pas une commune entièrement participative ?
1) Construction puis description et communication du projet qu'elle veut mettre en place.
2) Débat citoyen autour de ce projet particulier, des améliorations et changements à lui apporter ou du contre-projet à lui opposer. + Boucle de rétroaction pour modifier/améliorer le projet de la commune au fur et à mesure de l'avancée du débat.
3) Vote par référendum pour approuver ou désapprouver le projet.
Tout au long du processus : Médiatisation, communication, inclusion des différents publics (dispositifs mis en place pour faire participer au maximum toutes les populations, en fonction de leurs possibilités).
Mon envie : Construire un modèle politique à proposer à une commune pour tester ce recours durable et systématique à la participation comme mode de gouvernance.
La vidéo du jour et la vision qu'elle peut inspirer =)
Même si dans les formes, on est au théâtre, Jean-Pierre BRARD soulève des problèmes bien réels, avec des chiffres bien réels.
- Fuite des fortunes à l'étranger pour éviter de paye...r des impôts.
- Enrichissement des plus riches.
- Diminution du niveau de vie de la classe moyenne.
- Après, même si ces chiffres sont bien réels, est-ce que le gouvernemet essaye de les endiguer ou est-il responsable de leur évolution, difficile à dire...
- Quelquechose qui est plus grave encore, mais dont ce député ne parle même pas : Les "jeunes" comme on les appelle, la France de demain, qui n'a plus confiance, qui n'a pas d'espoir et qui ne vois pas la sortie de cette dépression Nationale...
Alors bon, c'est aussi assez facile de critiquer. Encore faut-il proposer un modèle de société différent, qui redonne de l'espoir.
Et force est de constater qu'aujourd'hui, aucun projet politique, aucun modèle construit, aucune vision d'avenir n'est présentée avec succès aux Français par des politiques.
Avec succès, ça veut dire, qui réussisse à faire rêver et espérer une vie plus heureuse que celle d'aujourd'hui.
Moi, je ne fais pas partie des déprimés : J'ai confiance en l'avenir et je suis certain que nous réussirons à co-construire un monde différent, dans lequel nous vivrons de manière plus saine et respectueuse, plus équitable, peut-être plus lente mais plus réfléchie...
Alors même si je ne suis (pour l’instant) pas un « politique », voilà la conviction que j'ai sur ce monde à dessiner pour demain :
- Un monde plus mondial et plus local. Plus mondial pour certaines règles "de base" à respecter par tous et contrôlées par des organismes internationaux (ONU, FMI...). Plus mondial dans les domaines de la sécurité et des armées, des réglementations sur l'environnement, les énergies, sur la finance et les équilibres économiques...
Plus local sur des décisions proches de nous comme l'éducation, les infrastructures, l'environnement (aussi), la solidarité sociale, le travail et l'entreprenariat (pour évoluer dans des chaînes courtes, compréhensibles et permettre à chacun de voir l'intérêt de son activité quotidienne)...
- Un monde plus démocratique et participatif, dans lequel chacun puisse s'engager pour des valeurs qui lui sont chères. Un investissement personnel et collectif rendu possible grâce à des systèmes et des outils bien conçus, qui permettent d'établir des consensus qui vont dans le sens du bien commun (et pour ça, on a besoin du design de services, du design de politiques publiques, du design d’outils participatifs...)
- Je suis un enflammé du matin, je me calme... Mais je ressens l'envie profonde de dessiner le monde dans lequel j'ai envie de vivre demain et que j'aurais envie de léguer à mes enfants (bon, OK pour l’instant je n’en ai pas …mais peut-être un jour, j'espère).
- Allez, une dernière quand même : Un monde qui ne soit plus tourné vers la consommation et la frustration de "ne pas avoir" mais plutôt vers l'envie "d'être". Stop au marketing pour nous créer des besoins et nous vendre plus de produits. Oui au partage, au développement de l'amour, de la connaissance de notre corps, oui à la rencontre des autres, même sans voitures surpuissantes. Oui au collectif et non à l'individualisme. Les stars du foot ou de la télé ne me font pas rêver avec leurs grosses voitures, leurs rolex et leurs tentatives de suicide. Les vies qu’ont vécues Thérèsa ou LutherKing me semblent bien plus heureuses, engagées, courageuses et « modèles » que celles de Britney ou de Zinedine ! La recette du bonheur n’est pas dans le succès médiatique, dans la facilité, ni dans nos magasins, dans la mode ou dans la propriété mais surement beaucoup plus dans le partage, la rencontre, l’effort, le collectif…
- La toute dernière, promis : Un monde qui va vers plus d'indépendance et moins d'interdépendances vitales (énergétiques, monétaires...) pour éviter les "effets papillons". J'ai envie de voir une multitude de communautés ou « villages à taille humaine », interconnectés mais au maximum indépendants : Qui gèrent et produisent leurs propres énergies (durables), qui gèrent leurs ressources pour être au maximum indépendants : Production locale d'aliments, de matériaux, de services, de soins...
J'espère que cette tirade matinale ne fait pas trop billet de blog d'adolescente boutonneuse qui aime les dauphins, l'écologie et Dawson... Mais j'assume : I'm a dreamer and I'm not the only one.
Bref, je m'arrête là. Frangin, tu en penses quoi ? Toi c'est quoi le monde dans lequel tu as envie de vivre demain ? Tous les autres « dreamers », vous rêvez de quoi pour demain ?
9 oct. 2010
Système pour détendre le marché du travail.
Voici les propositions que je ferais. A instaurer au niveau Européen :
- Baisser le SMIC à 500€ Net / mois, pour 30 heures de travail salarié hebdomadaire.
- Supprimer le RSA (ancien RMI).
- Installer un Revenu Général Automatique distribué à tous les Européens qui le demandent. Ce RGA doit avoir un montant qui permette de vivre simplement mais décemment (par exemple, 1.500€ Net / mois). Le RGA n'est plus versé lorsqu'un citoyen dépasse un salaire "plafond", par exemple au delà de 5.000€ / mois.
- Ne pas distribuer le Revenu Général Automatique uniquement sous forme d'argent mais aussi sous forme de "tickets".
Exemple : 500€ de "tickets logements", 200€ de "tickets nourriture", 50€ de "tickets transport", 100€ de "tickets éducation" et le reste en "euros indéterminés".
- En échange du droit au RGA, les citoyens s'engagent à donner une journée de leur semaine à la collectivité pour la faire fonctionner (poste dans une administration locale, départementale, régionale ou nationale).
- Pour suivre le parcours des bénéficiaires du système RGA, instaurer un bilan annuel d'activité dans un pôle emploi.
- Toute personne au chômage et/ou non satisfaite de son activité peut demander à se faire accompagner par un conseiller emploi personnel pour trouver un emploi et/ou une formation qui lui est plus adapté.
- Instaurer un écart maximum de salaires dans les entreprises : Salaire le plus haut = maximum 10 fois le salaire le plus bas.
- Instaurer un salaire maximum, par exemple à 30.000€ Net / mois (primes et intéressements compris). Si un citoyen veut "gagner plus", favoriser la création d'entreprise et l'entrepreneuriat (Revenus tirés de sa propre entreprise taxés mais non limités).
- Impôts sur le revenu : Taxer les salaires directement "à la source" > Plus de déclaration pour les salariés.
4 oct. 2010
Les dix stratégies de manipulation de masses
1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d'abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S'adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
6/ Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion
Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d'être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!…
10/ Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Source : http://www.pressenza.com/npermalink/les-dix-strategies-de-manipulation-de-masses